Foire aux questions

Foire aux questions 2021-12-13T12:16:21+01:00

La Commission internationale du théâtre francophone se réfère à la liste des membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), observateurs compris. D’autres pays non-membres peuvent également être pris en considération si le français y est pratiqué par une partie de la population. Dans tous les cas, le dossier doit être introduit uniquement en langue française.

C’est en tout cas le français qui doit convoquer les autres langues. Il n’est donc pas interdit d’utiliser d’autres langues dans le spectacle, mais celui-ci doit être accessible à un public francophone. Les oeuvres théâtrales sans paroles sont évidemment tout à fait admises si elles sont conçues par des pays admissibles.

En tant que tel, non. Il faut que le projet soit porté par au moins deux structures pour des raisons évidentes : une telle aventure demande une gestion administrative, culturelle et financière qui exige le support d’une compagnie.

Non, il est réservé aux structures et créateurs professionnels. Il ne concerne pas non plus les écoles de théâtre qui ne peuvent être considérées comme partenaires.

Oui, à condition qu’il écrive un texte original et qu’il soit concerné dès le début par la conception artistique du projet. L’adaptation d’un texte peut également être prise en compte à condition qu’elle ne soit pas effectuée par l’auteur de l’oeuvre initiale.

Etre aidé pour un projet « exploration/recherche » n’entraîne aucune obligation de part et d’autre. Donc un dossier « création/circulation » peut être introduit à la suite d’une « exploration/recherche » mais il sera traité comme tous les autres dossiers présentés. Par contre, il n’en sera tenu compte que si le rapport final relatif au premier soutien a été rentré au plus tard au moment d’introduire le suivant.

Oui, il est possible d’introduire plusieurs demandes successives pour un même projet en fonction des différentes phases de création et de circulation. Il est même parfois préférable de fractionner les phases et les demandes associées afin de permettre l’octroi de subventions sur plusieurs années budgétaires.

Oui, à condition de prouver que si une demande avait été faite pour la phase de création, les critères de recevabilité (et notamment les 3 pays, 2 continents) auraient été respectés. Il faut donc fournir toutes les informations susceptibles d’apporter cette preuve.

Ce n’est pas l’esprit du programme. D’une part, un projet soutenu par la Commission internationale du théâtre francophone doit être une expérience en rupture avec les pratiques habituelles, d’autre part il doit permettre d’aller à la rencontre d’autres options artistiques et à la confrontation avec d’autres pratiques. Ce qui n’est pas le cas pour des partenaires ayant déjà vécu une création ensemble. Sauf s’ils peuvent prouver dans leur dossier qu’il s’agit d’explorer de toutes nouvelles démarches ou d’aller plus loin dans celles investies précédemment. Il appartiendra alors aux membres de décider si les enrichissements mutuels sont suffisants pour accepter cette deuxième expérience.

C’est le théâtre qui doit convoquer les autres arts. Donc oui, il est tout à fait acceptable que le projet comporte des aspects dansés ou circassiens, mais la dramaturgie proposée doit relever des codes théâtraux et être présentée comme telle.

Non, mais la participation de la Commission internationale du théâtre francophone doit être minoritaire. Au départ, elle servait surtout à compenser le surcoût imposé par les déplacements internationaux. Disons qu’au-delà de 25 % du budget général, il faudra davantage justifier le montant sollicité. Mais tout dépend bien sûr de l’ampleur du projet et des subventions récurrentes dont bénéficient déjà les partenaires.

Certainement pas. Les dossiers sont lus par des professionnels qui ont tôt fait de repérer ces surcharges budgétaires. De plus, s’il apparaît que la subvention demandée s’avère supérieure à ce qui peut être octroyé, il est possible que les membres refusent cette aide qui ne répond pas aux attentes pour ne pas encourager les partenaires à réaliser leur projet « au rabais ».

Pour qu’un projet soit soutenu, il faut trois membres au moins qui acceptent de le subventionner. Une fois la répartition financière adoptée, elle est transmise pour approbation aux gouvernements (ou autres structures) chargés de liquider les fonds. Le porteur du projet sera donc contacté afin de fournir, pour chaque intervenant financier, un dossier spécifique permettant de justifier les versements selon les pratiques administratives de chacun. Nous reconnaissons que c’est un peu complexe mais il n’est actuellement pas possible de procéder autrement.

Non. Les sommes versées par la Commission internationale du théâtre francophone doivent être intégrées dans le budget global. Tous les partenaires doivent donc en bénéficier dans le cadre de la réalisation globale du projet.

En ce qui concerne l’OIF, oui bien sûr il est possible d’introduire en parallèle une demande d’intervention dans les frais de déplacement des créateurs africains en respectant les modalités propres à cet organisme. Et oui, il est possible, même souhaitable, d’introduire des demandes de soutien auprès des institutions publiques et privées susceptibles d’apporter leur contribution à la réalisation du projet. Les sommes sollicitées doivent apparaître dans le budget soumis à la Commission internationale du théâtre francophone en précisant si l’aide est acquise (lettre d’engagement à l’appui) ou en attente de réponse.

Le secrétariat général tentera, par courriel, en fonction de ses disponibilités, de répondre le plus rapidement possible aux questions pertinentes qui ne sont pas résolues par la lecture du site et des autres outils disponibles.