Etude sur les effets économiques et les leviers qualitatifs des projets soutenus par la CITF entre 2010 et 2018.

//Etude sur les effets économiques et les leviers qualitatifs des projets soutenus par la CITF entre 2010 et 2018.

Etude sur les effets économiques et les leviers qualitatifs des projets soutenus par la CITF entre 2010 et 2018.

La Commission internationale du théâtre francophone (CITF) a confié à André Courchesne (Ph. D. HEC Montréal, assisté de Charlotte Baillet, M. UQAM, INRS-UCS) la réalisation d’une étude sur les effets économiques et les leviers qualitatifs des projets soutenus par la CITF entre 2010 et 2018.

Parmi les principaux enseignements, on notera que :

  • chaque euro (dollar canadien ou franc suisse) investi dans les projets de la CITF a généré 4,5 euros (dollars canadiens ou francs suisses) pour les organismes appuyés ;
  • chaque euro (dollar canadien ou franc suisse) investi dans les projets de la CITF a généré 2 euros (dollars canadiens ou francs suisses) versés en salaires et cachets ;
  • 1 437 emplois d’artistes, de concepteurs et de techniciens ont été créés entre 2010 et 2018, dont 41% ont été occupés par des femmes ; la diffusion des spectacles soutenus reflète l’étendue de l’espace théâtral francophone sur tous les continents.

Au plan qualitatif, les principaux effets de levier concernent le développement artistique des compagnies, le caractère novateur du processus de création et un apprentissage à la coproduction internationale, ainsi que la notoriété des porteurs et leur diffusion.

Enfin, l’apport des pépinières, sessions de rencontres artistes pour jeunes artistes francophones, est manifeste pour la mise en réseau de la francophonie théâtrale.

Parmi les recommandations formulées, il est à signaler :

  • une augmentation des apports à la CITF pour arriver à un seuil minimal annuel de 222K€ de crédits à attribuer ;
  • la définition de critères permettant de donner un accès équitable aux hommes et aux femmes dans les projets soutenus ;
  • la création d’un volet de circulation ;
  • et la poursuite des pépinières artistiques.

L’étude note tout particulièrement, la diffusion remarquable par le Théâtre Motus de son spectacle Baobab, une coproduction du Théâtre Motus (Québec) et de la troupe Sô (Mali) avec la collaboration de Hamadoun Kassogué (Mali) et de feu Ismaïla Manga (Sénégal) : 107 représentations entre 2010 et 2018 et ce spectacle continue à être diffusé à travers le monde.

2020-07-01T17:28:01+02:00 1 juillet 2020|